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 CAC40 : plus spectaculaire krach de l'histoire, BCE en échec

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Tony
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MessageSujet: CAC40 : plus spectaculaire krach de l'histoire, BCE en échec   CAC40 : plus spectaculaire krach de l'histoire, BCE en échec EmptyJeu 12 Mar - 18:23

CAC40 : plus spectaculaire krach de l'histoire, BCE en échec?

Cercle Finance•12/03/2020 à 18:41

Le CAC40 subit sa plus lourde correction en une séance deson histoire (il avait perdu un peu moins de 10% le 19 octobre 1987).

Le krach le plus phénoménal a été observé à Milan avec -16,9% à 14.900Pts: c'est là que se situe le noeud du risque systémique, la BCE se montrant peu pro-active sur le sujet (beaucoup moins que sous Mario Draghi qui affichait sa volonté de comprimer les 'spread' de taux.

Le '10 ans' italien (le 'BTP') a vu son rendement exploser de +75Pts, de 1,10 vers 1,85%, ce qui suffit à caractériser une anxiété absolue.

Christine Lagarde a rappelé que dans ce genre de cas de figure, c'était aux Etats de s'impliquer via des politiques fiscales et monétaires volontaristes.

La petite phrase de Ch.Lagarde que tout le monde va retenir, c'est que 'personne ne doit s'attendre à ce que la banque centrale soit la 1ère ligne de défense en temps de crise'.

Or c'est exactement un discours inverse que les opérateurs espéraient: des banques centrales droites dans leurs bottes avec tout ce qu'il faut dans leur boite à outil pour ramener un semblant de sérénité.

Les investisseurs ont eu le sentiment que la BoE la veille puis la BCE ce jeudi agissaient sans véritable concertation... et puis la FED vient d'annoncer porter son 'repo' de 175Mds$ à 500Mds$: c'est donc le signal d'une injection illimitée de cash sur les marchés... et tout cela est annoncé en moins de 36H, donc de façon apparemment coordonnée.

C'est à double tranchant: cela signifier qu'il n'y aura pas de crise de liquidité mais cela peut également être interprété comme la preuve que la situation est jugée gravissime (1.500Mds$ supplémentaires seront injectés).

Le Dow Jones est repassé de -9,5% à -3,2% sur la nouvelle (de 21.300 à 22.838, soit +1.500Pts) avant de retomber très vite à -6%, vers 22.100.

La nervosité demeure paroxystique avec un 'VIX' qui demeure proche de ses records à 64 (c'est à dire des niveaux de 'panique').

Avec ce krach 'atypique' (les opérateurs soulignent sa violence sans précédent, car du 14 à -17% à Madrid et Milan, c'est sans précédent), l'ambiance se situe entre désarroi total et 'mode panique', car la BCE n'a pas réussi à rassurer.

L'Euro-Stoxx50 s'est également désintégré de plus de 12,4% vers 2.545Pts alors que le DAX affiche -12% et -15% en moyenne au sud.

La BCE 'voit une dégradation considérable des conditions de croissance' en zone Euro (une croissance nulle est possible, sinon probable au 1er semestre 2020) mais s'engage à opérer des soutiens ciblés sur les dettes des entreprises (en espérant une reprise au second semestre car le 'choc sanitaire' sera temporaire).

Afin de faciliter les capacités de prêt des banques, les TLTRO vont être étendus sur la période 2020/2021 à des conditions plus favorables (taux du jour -25Pts de base).

La BCE annonce revanche étendre son programme de rachats d'actifs annuel de +120MdsE mais sans préciser s'il s'agit d'une extension du 'QE' actuel (de 20 à 35MdsE/mois): par rapport aux 80MdsE par mois du 'QE' de Mario Draghi, cela fait 'petit bras'.

La BCE n'a pas procédé à une baisse du taux de prises en pension de -0,50 à -0,60%: les experts s'accordent sur le fait qu'une telle baisse aurait eu peu d'effet sur l'économie et serait plus pénalisant pour les banques.

La réunion de 'revue stratégique des missions de la BCE' prévue pour cet automne va être repoussée de 6 mois, donc à 2021 au mieux.

A Wall Street, la déception européenne se double du choc de l'annonce par Donald Trump de la fermeture du ciel américain aux avions en provenance d'Europe: après avoir nié le risque d'un pandémie et de foyers de contamination aux Etats Unis, il prend une décision radicale qui semble consacrer l'arrêt brutal de l'activité économique aux Etats Unis.

A Wall Street, les coupe-circuits ont été activés alors que le Dow Jones et le S&P500 perdaient -7,2%... mais les transactions ont repris sur des baisses de plus de 8 puis 9,5%.

Le Dow Jones pulvérise son plancher de fin décembre 2018, le Nasdaq plonge de -7,7% sous les 7.400.

Le Dollar reprend près de +1% vers 1,1160% tandis que le pétrole rechute de -6% vers 31$.

Enfin, le bitcoin n'offre aucun refuge face à la tourmente boursière : il se désintègre de -25% vers 5.950$.

Au sein du CAC40: les banques s'effondrent de -12 à -15% (Natixis à -22%), Renault replonge de -22% vers 16,3E, Airbus de -15%, Bouygues et Engie de -17%, Accor de-16%.

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MessageSujet: Re: CAC40 : plus spectaculaire krach de l'histoire, BCE en échec   CAC40 : plus spectaculaire krach de l'histoire, BCE en échec EmptyJeu 12 Mar - 18:27

La Bourse de Paris connaît la plus forte chute de son histoire
AFP•12/03/2020 à 19:01

La Bourse de Paris a connu jeudi la plus forte chute de son histoire, clôturant à -12,28%, dans un marché financier abdiquant face à la pandémie de Covid-19 et son impact redouté sur l'économie mondiale. ( AFP / ERIC PIERMONT )

La Bourse de Paris a connu jeudi la plus forte chute de son histoire, clôturant à -12,28%, dans un marché financier abdiquant face à la pandémie de Covid-19 et son impact redouté sur l'économie mondiale. ( AFP / ERIC PIERMONT )

La Bourse de Paris a connu jeudi la plus forte chute de son histoire, clôturant à -12,28%, dans un marché financier qui abdique face à la pandémie de Covid-19 et son impact redouté sur l'économie mondiale.

Cette hécatombe s'intègre dans "un mouvement général de capitulation sur les marchés financiers", résume Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud France, interrogé par l'AFP.

L'indice CAC 40 a plongé de 565 points pour finir à 4.044,26 points dans un volume d'échanges de plus de 11 milliards d'euros. A titre de comparaison, il avait perdu 7,3%, en clôture, le jour des attentats du 11 septembre 2001, et 7,7% le 10 octobre 2008, en pleine crise des subprime.

"Depuis que le CAC 40 existe, c'est la plus forte baisse journalière", a également observé Daniel Larrouturou, gérant de Dôm Finance. L'indice n'existait pas encore sous cette forme lors du krach boursier d'octobre 1987.

Cette débâcle qui s'ajoute aux grosses déconvenues des derniers jours fait grossir les pertes accumulées depuis le début de l'année: elles s'élèvent désormais à plus de 32%.

La sidération est d'autant plus vive que le 19 février dernier, le CAC 40 était à un sommet depuis 2007 (à 6.111,24 points) et que la raclée intervient après un bond de plus de 25% sur les indices boursiers l'an dernier.

Les marchés, qui avaient continué de grimper en flèche plusieurs semaines après la découverte des premiers cas de Covid-19 en Chine, ont fini par dévisser violemment après l'apparition de nouveaux foyers en Italie.

La chute libre du jour ne fait aucune distinction: elle concerne non seulement toutes les places mondiales, mais également les valeurs considérées comme refuge, que ce soit l'or ou les dettes souveraines jugées les plus sûres, analyse Frédéric Rozier.

Elle ne fait pas véritablement non plus de distinction entre les valeurs cotées: la couleur sang endeuille aussi l'écran lié à l'indice élargi SBF 120, qui regroupe les valeurs du CAC 40 et 80 autres.

"La vente est homogène" observe M. Rozier, notant aussi que "beaucoup d'ETF (fonds indiciels cotés) et de contrats à termes ont été vendus", amplifiant les mouvements au cours de cette séance inédite.
- Déception avec la BCE -

Le degré de nervosité a été exceptionnel: l'indice de la volatilité (VIX), surnommé "indice de la peur", est ressorti à 69,26, un plus haut depuis novembre 2008, sans atteindre un record, fait remarquer M. Baradez.

Alors que les gérants n'ont de cesse de rappeler que les marchés ne baissent jamais pour de mauvaises raisons, les chocs du jour ont été doubles.

La descente aux enfers s'est faite en deux temps. La cote parisienne a connu un gros trou d'air (-5,11%) dès l'ouverture, réagissant à la décision de Donald Trump d'interdire aux Européens d'entrer aux États-Unis.

Elle a ensuite subi un deuxième choc juste après les annonces de la Banque centrale européenne.

Celle-ci n'a pas touché à ses taux directeurs: le principal était déjà bloqué à zéro depuis mars 2016 et les deux autres ont été maintenus à l'identique.

La BCE a toutefois annoncé qu'elle dépenserait 120 milliards d'euros supplémentaires d'ici la fin de l'année pour acheter de la dette, particulièrement celle "du secteur privé". Cet effort vient renforcer le programme relancé en novembre et portant déjà sur l'achat de 20 milliards d'euros d'actifs publics et privés par mois.

"Une enveloppe pas énorme, très loin des niveaux qu'on avait atteints sur le QE (Quantitative Easing) pendant la crise de 2015" et "pas de nature à rassurer le marché", a estimé Alexandre Baradez, analyste chez IG France.

"C'est trop léger pour inverser le mouvement sur les marchés, ça revient à 35 milliards par mois alors que le marché anticipait plutôt 60 milliards", commente aussi Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille à Mirabaud France.

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