MoneyWeek le 07/06/2011 à 18:44
Malgré le mini-krach au début du mois de mai, l'appétit des investisseurs pour les métaux précieux ne s'est pas démenti. Legg Mason Royce Smaller Companies Fund, un fonds qui gère 498,33 millions de dollars, estime ainsi que la demande reste supérieure à l'offre.
"Il existe toujours un déficit au niveau de l'offre. Dans le même temps, les économies émergentes sont devenues le moteur de la croissance mondiale et font preuve d'un appétit insatiable pour les matières premières, une situation bénéfique pour le secteur des métaux précieux", explique Lauren Romeo, gestionnaire principale du Legg Mason Royce Smaller Companies Fund dans un communiqué de presse.
"Depuis que les Etats-Unis ont enclenché le second programme d'assouplissement quantitatif (QE2), les intervenants craignant que les politiques de relance monétaire n'entraînent une poussée inflationniste se repositionnent de plus en plus sur ce secteur. Les investisseurs, toutes nationalités confondues, cherchent à se protéger de l'inflation future en achetant des actifs tangibles tels que l'argent et l'or".
La "relique barbare" (dixit Keynes) joue toujours son rôle de valeur refuge. Les injections massives de liquidités effectuées par la Fed, les doutes sur les dettes souveraines de la Zone euro (Grèce en tête) et la flambée des prix des matières premières en début d'année ont permis à l'or d'atteindre ses records historiques en dollar et en euro, avant de subir une consolidation logique due à sa progression très rapide. L'or a cependant repris sa marche en avant depuis sa baisse sous les 1 500 $ en mai.
Les incertitudes restent nombreuses :
- Comment la Grèce va-t-elle s'en sortir ? Va-t-elle entraîner l'euro dans sa tragédie ?
- Que va faire la Fed fin juin ? Faire à nouveau tourner la planche à billets ou laisser sombrer les marchés actions ? Quid du plafond de la dette américaine qui arrive à échéance le 2 août ?
- Les pays émergents peuvent-ils tenir à bout de bras la croissance mondiale ?
On le sait tous, les intervenants de marché n'aiment pas ce type d'incertitudes, ce qui laissent suggérer que les métaux précieux et l'or plus particulièrement ont encore de beaux jours devant eux.
Justement, à MoneyWeek, nous recommandons le métal jaune depuis nos débuts et le temps nous a donné raison. C'est un rempart contre la défiance envers les principales monnaies fiduciaires en circulation (dollar, euro) et surtout contre l'inflation.
Conservez votre or précieusement, car la zone de turbulences que traverse l'économie mondiale est loin d'être terminée. Quant aux minières aurifères, il sera temps d'y revenir à l'automne, la saison estivale étant traditionnellement négative pour l'or.
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