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 L'an I de la Bourse ressuscitée

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Tony
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MessageSujet: L'an I de la Bourse ressuscitée   L'an I de la Bourse ressuscitée EmptyJeu 18 Mar - 8:16

11/03/2010 - 10h04

Gérard Horny est ancien rédacteur en chef d'Investir Magazine.

Il y a un an, les marchés boursiers étaient au fond du trou. Depuis, ils ont refait surface, mais la tendance n'est pas au beau fixe. Est-ce étonnant? Le lundi 9 mars 2009, c'était l'enfer, avec un indice Dow Jones à 6547 points, au plus bas depuis douze ans. Un an après, le même indice est à plus de 10.500 points. Avec plus ou moins d'allégresse, tous les indices mondiaux ont suivi le même chemin, la plupart des hausses se situant dans la fourchette 55% - 60%. Pourtant, cet anniversaire n'a pas été salué avec un grand enthousiasme : de part et d'autre de l'Atlantique, on s'est contenté de modestes hausses pour la séance du 9 mars.

Depuis le début de l'année, aucune tendance forte ne se dégage. Si l'indice S&P 500, plus représentatif que le Dow Jones, a gagné 69 % depuis le 9 mars 2009, il n'a progressé que de 2,2 % depuis le début de l'année. Il est encore en retard de 27 % sur son plus niveau historique. Et ne parlons pas du Nasdaq, marché qui compte toutes les grandes valeurs de haute technologie : à 2.340 points, il n'a pas encore réussi à retrouver la moitié du niveau record enregistré il y a dix ans, le 10 mars 2000, à 5.048 points, au moment où la folie spéculative était à son comble.

En Europe, tous les marchés enregistrent des variations voisines de zéro depuis le début de l'année. Et la plupart des marchés asiatiques sont dans le rouge, après avoir rebondi de façon spectaculaire en 2009. La médiocre tenue des marchés boursiers chinois joue d'ailleurs un rôle important dans la définition du climat financier mondial: si les investisseurs ne manifestent pas plus de confiance dans le pays où la croissance est repartie de la façon la plus spectaculaire et, semble-t-il la plus sûre, pourquoi se montreraient-ils très optimistes là où la reprise s'annonce lente et chaotique, comme en Europe et peut-être même aux Etats-Unis?

La question se pose alors de savoir si la forte remontée des cours depuis un an n'était pas stupide et si elle n'est pas remise en cause. Les financiers essaient toujours d'anticiper et, à ce jeu, ils commettent souvent de lourdes erreurs. Faut-il le redire? Les marchés ne voient rien, ne prévoient rien et leur évolution n'annonce rien. Les intervenants prennent les positions qu'ils estiment devoir être gagnantes à un horizon plus ou moins rapproché, mais ils peuvent se tromper lourdement. Toutefois, le rebond enregistré depuis mars 2009 ne s'explique par aucune grande vision de l'avenir. Il témoigne simplement d'un raisonnement de bon sens : les marchés s'étaient effondrés en 2008 et au début de 2009 parce que personne ne voyait d'issue favorable à la crise financière. Puis les gouvernements et les banques centrales des pays du G 20 ont pris des mesures qui ont permis de calmer la panique. Le rebond des marchés enregistré depuis un an correspond à la reconquête d'un terrain qui avait été un peu trop précipitamment abandonné. Les hedge funds, notamment, avaient perdu de l'argent et faisaient face fin 2008 à des demandes de restitution des capitaux qui leur avaient été confiés ; ils n'avaient pas eu d'autre choix que de vendre à n'importe quel prix ce qui était encore vendable, donc les actions. L'arrêt de ces ventes en catastrophe et le retour progressif des acheteurs ont mené les marchés à un niveau dont ils ne bougent plus beaucoup depuis l'automne 2009.

Existe-il des raisons d'aller plus loin? Les résultats du quatrième trimestre 2009 ont dans l'ensemble été positifs ; ils ont dépassé les prévisions des analystes dans près de la moitié des cas en Europe et pour près des trois quarts des valeurs du S&P 500. Si la plupart des dirigeants se sont montrés prudents pour l'avenir, les relèvements d'objectifs de bénéfices ne sont pas rares et devraient tirer les cours. De même, la prudence des banques centrales, qui ne reviennent que très progressivement sur les dispositions prises pendant la crise et laisseront leurs taux directeurs aux bas niveaux actuels au moins jusqu'à la fin de l'année, devrait favoriser les marchés d'actions.

En sens inverse, on remarque les mesures prises par les autorités chinoises pour freiner la distribution de crédits et les investissements dans des secteurs déjà en surcapacité. Aux Etats-Unis, la croissance semble s'installer, mais des inquiétudes subsistent dans le secteur immobilier, à la fois pour le logement et l'immobilier commercial. En Europe, la reprise s'annonce très molle et surtout très inégale. Au total, 2010 devrait être encore une bonne année pour la Bourse, mais l'ampleur de la hausse a quelques raisons d'être modérée.
Les investisseurs qui nourriraient de plus grandes espérances manqueraient de cohérence: quand on s'attaque aux pays qui ont des finances publiques déséquilibrées et qu'on leur demande plus de rigueur, on sait que les mesures prises par les gouvernements auront un effet négatif sur l'activité économique. Si les fonctionnaires sont moins payés, ils consommeront moins. Il en est de même pour tous les ménages qui recevront moins d'aides publiques et seront davantage taxés. Il est difficile de gagner sur tous les tableaux à la fois: on ne peut brandir le spectre de la faillite des Etats, leur imposer de dépenser moins et vouloir dans le même temps bénéficier des effets d'une croissance qui serait soutenue par ces mêmes Etats. Si ont veut gagner de l'argent sur les CDS et si l'on exige de fortes rémunérations sur les emprunts d'Etat, on doit s'attendre à un contexte économique moins favorable aux actions, au moins à court et moyen termes. Ceux qui ont spéculé contre Athènes ont aussi, par ricochet, spéculé contre les intérêts des actionnaires!

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