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 Pas grand chose n'a changé à Wall Street !

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Fer.Merc
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Fer.Merc


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MessageSujet: Pas grand chose n'a changé à Wall Street !   Pas grand chose n'a changé à Wall Street ! EmptyMer 16 Sep - 16:01

L'article ci dessous paru dans l'édition de ce mercredi du journal Le Monde le démontre assez bien ce qui se passe dans les coulisses.

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Tout comme avant !, par Sylvain Cypel
LE MONDE | 15.09.09 |
Les Américains, eux aussi, aiment les anniversaires et les chiffres ronds. Cette semaine, ils sont servis. Il y a un an, coup sur coup, la banque d'affaires Lehman Brothers sombrait ; son homologue Merrill Lynch était rachetée par une concurrente ; le gouvernement de George Bush avançait 85 milliards de dollars pour éviter la banqueroute à l'assureur AIG, enfin il annonçait un "plan de sauvetage financier" de 700 milliards de dollars.
Dans les semaines qui suivirent, l'idée quasi commune, jusqu'au cliché, était que "plus rien ne serait comme avant". La régulation ? Elle s'imposait d'évidence : il fallait bien mettre de l'ordre dans une sphère financière devenue folle. Quant aux gros salaires-gros bonus du secteur financier, ils n'avaient qu'à bien se tenir : on allait faire rendre gorge à leur indécente "voracité", source de la prise de risques excessive qui avait tout déclenché.
C'est peu dire qu'un an plus tard, pour l'essentiel des analystes, le bilan du "changement" est faible. Le Congrès a légiféré pour mettre un terme aux prêts, immobiliers et autres, à taux usuraire, et les agences publiques concernées ont obtenu des moyens de coercition élargis sur ce sujet. Mais cette législation ne modifiait guère le fond des choses : de toute façon, les grands organismes prêteurs avaient drastiquement resserré le crédit. Quant à l'aide aux familles endettées expulsées de chez elles, le lobby bancaire au Sénat a bloqué toute velléité de leur venir en aide massivement.
Une loi peu contraignante a été votée pour encadrer l'activité des innombrables émetteurs de cartes de crédit et mieux protéger les consommateurs. Une autre pour interdire en bourse le short selling, cette manoeuvre boursière où l'investisseur parie sur la chute du cours pour, précisément, l'enclencher. Mais elle ne fait que renforcer une loi qui l'interdisait déjà, et que les spéculateurs contournaient aisément, tant la pratique est difficile à prouver.
C'est à peu près tout à ce jour. Certes, des projets réglementaires sont dans les tuyaux, mais rien n'est acquis. Une loi attend d'être votée : elle fait dépendre le salaire et les primes allouées aux cadres dirigeants de l'approbation des petits actionnaires. Si elle est adoptée, elle ne devrait pas poser trop de problèmes - hors situation de crise - aux dirigeants d'entreprise. De même, les produits dérivés de dette, dont l'effondrement, successif à celui des titres subprimes, a été au coeur de la tourmente financière mondiale, sont toujours totalement dérégulés.
Ils continuent d'être échangés sur les marchés et de nouveaux types de titres sont apparus. Enfin, la Securities & Exchange Commission (SEC, contrôleur de la Bourse) devrait bientôt adopter un nouveau règlement des marchés monétaires limitant leur exposition aux titres de dettes.
Bref, observait en manchette le New York Times du week-end : "Un an après le cataclysme, peu de changements à Wall Street." Et de citer les propos de Robert Shiller, célèbre professeur d'économie à l'université Yale, dont l'ouvrage L'Exubérance irrationnelle (Valor éditions), publié en mars 2000, a été jugé prémonitoire, tant il prévoyait la bulle immobilière et son explosion : "En temps de crise, estime-t-il, les gens sont disposés à accepter le changement. Mais nous avons peu fait en ce sens. La suffisance est peut-être de retour. Il semble que nous ayons laissé passer l'occasion."
Début février, nous décrivions dans ces mêmes colonnes la déchéance de l'image des banquiers dans l'opinion américaine. La "suffisance", aujourd'hui, ce n'est pas seulement le grand retour des bonus hier tant décriés. L'étude menée par un consultant spécialisé, James Reda & Associates, divulguée à la mi-août et portant sur les 191 plus grosses sociétés américaines, montrait que, dans leur immense majorité, elles n'ont rien modifié à leur politique de rémunération des cadres dirigeants. Pis : elle montrait que les primes étaient encore plus liées aux résultats de court terme des bénéficiaires qu'avant. C'est-à-dire exactement l'inverse de ce que préconisent tous ceux qui réfléchissent à une meilleure maîtrise des "risques systémiques".
Depuis que la banque Goldman Sachs a annoncé provisionner 11,3 milliards de dollars pour les primes de fin d'année de ses salariés, pas un jour ne passe sans qu'une information ne matérialise le retour aux anciennes pratiques. L'article précité du New York Times évoquait le rapport d'un analyste de la banque JP Morgan Chase prévoyant que les huit premières banques américaines et européennes verseraient aux 141 000 employés de leurs divisions de capital investissement la somme de 77 milliards de dollars en 2010, en moyenne 543 000 dollars par personne.
Comment en est-on arrivé là, ou plutôt revenu là ? Certains incriminent l'activité extrêmement efficace d'un lobby créé par neuf grandes banques américaines (dont Goldman Sachs, JP Morgan, Citi et Bank of America) le 13 novembre 2008, un mois après l'octroi du renflouement financier dont elles ont bénéficié. Ce lobby, nommé CDS Dealers Consortium, doté d'opulents moyens, a fait appel aux services d'un vieux briscard de la lutte antirégulation financière au Congrès, l'avocat Edward Rosen. Objectif : dès le gros de la crise financière passé, garantir que l'activité reprenne "comme avant" - business as usual, selon l'expression consacrée.
C'est, pour la plupart des observateurs, ce qui est en train d'advenir. Faudrait-il souhaiter une bonne grosse rechute pour qu'enfin les banquiers renoncent à leur propension naturelle ? C'est une boutade, bien entendu...
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