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 Ce billet d'Olivier Pastré est à lire attentivement

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Fer.Merc
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Fer.Merc


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MessageSujet: Ce billet d'Olivier Pastré est à lire attentivement   Ce billet d'Olivier Pastré est à lire attentivement EmptyJeu 17 Sep - 16:52

Il met bien en exergue les tenants et les aboutissants de cette crise qui est malheureusement loin d'être résolue.

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PAR OLIVIER PASTRE
D'autres Lehman nous attendent
LesEchos.fr
[ 17/09/09 ]
OLIVIER PASTRE EST PROFESSEUR À L'UNIVERSITE DE PARIS-VIII.
Le 15 septembre 2008, le ciel nous est tombé sur la tête. La faillite de Lehman Brothers a précipité le monde dans le chaos économique et financier : assèchement des liquidités interbancaires, débâcle boursière, faillites en cascade, explosion du chômage… Je fais partie des rares économistes à considérer, malgré cela, que cette faillite a été salutaire (*). Car elle a fait prendre enfin conscience aux politiques de la gravité de la crise. D'incontestables progrès ont ainsi été accomplis « grâce » à cette mise en faillite. Les réunions du G20, le renforcement des moyens du FMI, un début de contrôle des paradis fiscaux, une amorce de régulation des rémunérations des « traders » : aucune de ces réformes, inimaginables quelques mois auparavant, n'aurait vu le jour sans la remise en cause du « hasard moral » qu'a opéré cette retentissante mise en liquidation. Elle cassait l'idée que les banques étaient assurées d'une certaine impunité à partir du moment où elles étaient trop grosses pour qu'on les laisse tomber.
Cela posé, cette faillite est intervenue trop tard. Il faut finir par s'en convaincre : cette crise n'est pas seulement une crise financière. Elle est, fondamentalement, une crise de l'économie « réelle », que la finance dérégulée n'a fait qu'amplifier. A l'origine de la crise se trouvent trois déséquilibres majeurs (qui sont bien évidemment liés entre eux) : une lente mais irréversible désindustrialisation des pays du Nord, un déséquilibre d'épargne entre les Etats-Unis - qui épargnent trop peu - et les pays émergents - qui épargnent trop -, et une exigence de rentabilité des capitaux qui « pousse au crime ». Et sur ces causes profondes de la crise, la faillite de Lehman n'a, évidemment, eu aucun effet.
Que constate-t-on un an après ce drame ? « Business as usual », tel est le mot d'ordre. « La crise est finie. » Les « traders » peuvent se remettre à « trader », les « hedge funds » à « hedger », et les bonus de Goldman Sachs à se « bonifier », comme si on n'avait rien compris à l'avertissement salutaire adressé à la planète Finance par Lehman. Rien, ou presque, n'a été fait en matière de révision des normes comptables (IAS) et prudentielles (Bâle II et Solvency II), qui sont toutes fondamentalement procycliques (avec Solvency II, il est même quasiment fait interdiction aux assureurs qui ont vocation à conserver longtemps leurs investissement d'investir en actions). Rien non plus n'a été fait en matière de régulation des agences de notation (plus que jamais empêtrées dans d'insolubles conflits d'intérêt), des « hedge funds » (qui ne sont pas à l'origine de la crise mais qui sont toujours aussi opaques) ou des marchés de gré à gré (qui représentent 90 % des marchés dérivés et qui échappent toujours à toute centralisation véritable). Rien non plus en matière de coordination des politiques budgétaires. Ceux qui devraient faire preuve de tempérance - comme les Etats-Unis - continuant à créer de la liquidité, alors que ceux qui devraient faire preuve de prodigalité - comme l'Allemagne - continuant à jouer les « passagers clandestins », profitant ainsi des dépenses consenties par les autres Etats pour tirer leur économie. Rien, enfin, en matière de lutte contre le protectionnisme, alors même que le commerce mondial va baisser de 10 % en 2009 et que Pascal Lamy, le patron de l'OMC, se déclare de plus en plus inquiet.
On peut même considérer que, sur certains points, on a fait marche arrière. Car il est une nouvelle fracture qui s'est creusée, au cours des derniers mois, entre la finance anglo-saxonne, de plus en plus sûre d'elle, et celle du reste du monde. L'Amérique ou l'Angleterre freinent ainsi des quatre fers dès lors qu'il est question de régulation financière. « Touche pas à mes potes » de Wall Street et de la City ! Or cette nouvelle fracture est porteuse de toutes les « glaciations » réglementaires. A la veille du G20 de Pittsburgh, il est temps de faire notre examen de conscience collectif : si nous ne faisons pas très vite les réformes qui s'imposent, des dizaines de Lehman nous attendent.
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